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  • zenitudetrans

"Chroniques d'une minorité, survivre avec un soupçon d'humour"


C’est terrible, vraiment ! J'ai eu un choc récemment en réalisant que je suis une minorité. Oui, vous avez bien lu, une minorité ! Ni jeune ni vieux, ni chômeur, ni gay, ni noir, ni sans-papiers, ni sans-abri, ni handicapé et quoi encore... Et je risque même de me retrouver tout seul au monde si je dis que je ne suis pas fan de Céline Dion ! La vie est pleine de défis quand on est une minorité, même si ce n'est pas du genre évident.


Mais comment une minorité comme moi peut-elle survivre dans cette société où même les soit disant ''gentils'' pleurent désormais sur les droits des personnes trans ? Eh bien, si l'on se fie à ce que l'on voit ici et là, il semblerait que la recette soit simple : il suffit de jouer la carte de la victimisation à outrance. Convainquez-vous que vous portez le fardeau du bien-être humain, que la transidentité n'est pas naturelle et victime des droits des personnes trans.


Et surtout, ne négligez pas l'étape cruciale : infiltrer l'inconscient collectif de la majorité. Répandez sournoisement quelques gouttes de mauvaise conscience, histoire que la minorité commence à se convaincre elle-même qu'elle doit se laisser piétiner et fermer sa gueule sans broncher !


Dans ce monde où la victimisation est à la mode, être une minorité peut sembler être un atout. Mais peut-être qu'au lieu de se laisser emporter par le courant, nous devrions tous essayer de nous entendre, de comprendre nos différences et de célébrer notre diversité.


Après tout, c'est ça qui rend la vie intéressante, n'est-ce pas ? Et si quelqu'un veut toujours me forcer à écouter du Céline Dion, je ne peux rien promettre quant à ma réaction...


Extrait du journal personnel (humour 2024) de Samuel

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