Ah, les miroirs, ces conspirateurs de la vanité humaine ! Toujours là, à nous renvoyer des images qui semblent sorties tout droit d'une réalité alternative. Et pour moi, un garçon naviguant dans ce monde en tant que personne trans, ils sont comme des blagues récurrentes dans un mauvais téléréalité.
Je me tiens là, prêt à affronter le monde avec toute la confiance que je peux rassembler, et que vois-je ? Une fille. Oui, une fille qui me regarde avec un sourire un peu trop moqueur pour mon goût. Maintenant, je ne suis pas du genre à critiquer l'art, mais je préfère mes autoportraits un peu moins... étrangers.
C'est comme si les miroirs étaient dans un complot secret pour me rappeler que je suis un transhumour involontaire.
"Hé, regarde, tu es censé être un garçon, mais voici une fille à la place ! On dirait que nous avons renvoyé la commande à l'envers !
" Merci, miroir, pour ce rappel inestimable. Tu peux arrêter maintenant.
Je dois avouer que j'ai accusé ces traîtres de miroirs plus d'une fois d'être des imposteurs. Peut-être qu'ils ont besoin d'un petit rappel sur la gentillesse et la décence, ou peut-être d'une leçon d'histoire sur le respect des frontières personnelles. Qui sait, peut-être qu'ils ont simplement besoin d'une pause.
Mais bon, tant que je ne commence pas à me battre en duel avec eux à la lumière de la lune, je pense que tout ira bien. Après tout, un peu d'humour autodérisoire ne fait jamais de mal. Et si jamais vous me trouvez en train de discuter avec mon reflet, ne vous inquiétez pas, c'est juste une conversation animée sur la diversité de l'art moderne. Et peut-être une petite démonstration de kung-fu pour les miroirs récalcitrants.
Extrait du journal personnel (humour noir) de Samuel
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