Ah, la fameuse question : "C'est quoi ton vrai prénom ?". Cette interrogation, qui semble innocente pour certains, peut vite devenir un cauchemar pour une personne trans. Imaginez un instant, vous êtes tranquillement en train de savourer un café dans votre endroit préféré, quand soudain, BAM, quelqu'un débarque avec cette question comme une grenade dégoupillée.
"Hé, c'est quoi ton vrai prénom ?"
"Euh, c'est celui que je viens de te dire, Jean-Michel !"
"Non, mais ton VRAI prénom, celui d'avant, tu vois ce que je veux dire ?"
Ah oui, parce que tout le monde adore creuser dans l'album des prénoms oubliés, comme si c'était une chasse au trésor. Et là, Jean-Michel se retrouve à devoir faire un choix crucial : tenter une explication patiente et éducative ou bien opter pour l'humour :
"Ah, tu parles de mon prénom de super-héros ? C'était Spiderman, mais chut, c'est un secret !"
Ou encore :
"Mon vrai prénom ? C'est Macarena. Mais je te préviens, si tu l'entends, tu es obligé de danser !"
Blague à part, la question peut parfois être si récurrente et intrusive que l'humour devient une arme de survie. Cela dit, il est important de se rappeler qu'on ne pose jamais ce genre de questions aux autres. Vous n'allez pas demander à votre voisin :
"C'est quoi le nom que tes parents voulaient te donner si tu était né une fille ?
Eh oui, tout le monde a droit à sa vie privée et à être appelé par le prénom qu'il choisit. Si quelqu'un s'appelle Jean-Michel maintenant, c'est Jean-Michel. Point. Pas besoin d'aller chercher de midi à quatorze heures.
Alors, la prochaine fois que vous êtes tentés de demander à une personne trans son "vrai prénom", rappelez-vous que ce n'est ni pertinent ni respectueux. Et si vous avez vraiment besoin de savoir, rappelez-vous aussi de cette petite conclusion :
Ce n'est pas parce qu'on en rit que le sujet n'est pas sérieux. Au contraire, l'humour permet souvent d'alléger des sujets lourds. Cependant, la respectabilité et la dignité des personnes trans sont des choses très sérieuses. Et en apprenant à respecter leur prénom, on fait un grand pas vers l'inclusion et le respect de tous.
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