Ah, l'ironie de la vie. Je suis le roi de l'imposture, un homme esclave d'un corps de femme. C'est comme si j'avais été livré avec le mauvais emballage, comme si quelqu'un avait commandé une pizza et avait reçu un gâteau d'anniversaire à la place.
Et devinez quoi ?
Je n'ai pas de reçu pour le retourner.
Je me promène dans ce monde, portant ce costume de femme comme un acteur dans une pièce de théâtre. Tout le monde pense qu'ils connaissent le personnage, mais en réalité, ils ne voient que la façade. C'est comme si j'étais en permanence sous couverture, vivant une vie secrète que personne ne soupçonne.
Et pourtant, malgré toutes mes tentatives pour paraître convaincant, je me sens toujours comme un imposteur, un étranger dans mon propre corps. C'est comme si j'avais été coincé dans le mauvais jeu de rôle, avec des instructions que je ne comprends pas et des règles que je ne peux pas suivre.
Mais au fond, je suppose que c'est ça, être trans. C'est jongler avec les attentes de la société tout en essayant de rester fidèle à soi-même. C'est comme naviguer dans un océan de confusion et d'incertitude, en espérant que quelque part, il y a une île de compréhension et d'acceptation.
Alors peut-être que je suis le roi de l'imposture, mais au moins je suis le roi de quelque chose, non ?
Et qui sait, peut-être un jour je pourrai enlever ce déguisement de femme et révéler enfin l'homme que je suis vraiment. En attendant, je vais juste continuer à jouer ce rôle, en espérant que le rideau se lèvera un jour sur une nouvelle vie, une vie où je pourrai enfin être moi-même.
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