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  • zenitudetrans

''Mon petit côté givré!''



Oh ! Mon tendre amour, tu as un cœur si tendre et naïf. Ton audace d'aimer mon petit côté givré me surprend chaque jour. J'admire ton cran de supporter les tribulations sombres et tristes de ma personne qui me rendent parfois si pénible à vivre.


Tu sais ma chérie, ça me fait mal de recevoir autant d'amour de ta part. Je ne suis tellement pas à la hauteur d'un amour si sincère. À vrai dire, je ne sais pas te rendre la valeur d'autant d'affection, moi qui de nature n'ai pas trop d'aisance avec les rapprochements humains. De son trait de caractère, je dirais que mon cœur est pète-sec, il sait s'affirmer d'une voix stricte et autoritaire à interdire son accès. C'est bien là mon plus gros défaut, c'est un côté défectueux chez moi. Le petit côté lumineux de mon cœur qui jetterait du bonheur sur notre couple est enfermé dans la poitrine du petit homme dans ma tête.


Tu es merveilleuse, tu pardonnes mes folies, mes intempérances, mes redondantes colères, les fuites de ma réalité. Même si je me demande chaque jour, comment tu arrives à aimer ce côté givré de ce personnage fictif que je représente sous la forme d'une femme.


Parfois, je ne supporte plus de vivre avec moi-même et je m'échappe quelque part. Quand je reviens enfin, tu m'accueilles à bras ouverts avec toujours ce même amour sans condition, sans réserve. Je ne sais pas la chance que j'ai de t'avoir à mes côtés dans cette tranche de vie.


Tu sais, j'ai tellement peur qu'un jour, j'ai envie de te fuir pour toujours parce que je n'aurais pas trouvé le moyen de te rendre heureuse avec ma peau de femme. Un corps est un corps. Mais le corps n'est pas seulement qu'un corps, il est le véhicule qui exprime qui nous sommes. Et mon corps à moi n'est pas celui dans lequel je me sens bien. Comment puis-je être authentique si je ne puis exprimer la vraie personne ? Je suis un imposteur. À la naissance on m'a flanqué un F majuscule.


Tout ça pour dire que si nos amours tournent mal un jour, c'est que j'en suis le tourment, le syndrome, la blessure et la plaie.


Le plus grand de mes rêves serait d'entendre de ta bouche un jour ''monsieur, je vous aime'' Même si cela prend une éternité à se réaliser.


Extrait du journal personnel (souvenirs) de Samuel




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