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  • zenitudetrans

Oser être Soi: Ma révélation au travail


Dans les couloirs du centre de jour, l'atmosphère était chargée de tension alors que je m'approchais lentement de la salle de réunion. Mon cœur battait la chamade, résonnant dans le silence oppressant qui semblait envahir chaque recoin de l'espace. J'avais mémorisé chaque mot, chaque virgule de mon discours, le répétant dans ma tête pendant des jours, dans l'espoir de le livrer sans être interrompu.


Je redoutais plus que tout être coupé dans mon élan, car je savais que si cela arrivait, je prendrais mes jambes à mon cou, fuyant le regard inquisiteur de mes collègues. L'idée même de revenir au travail après un tel affrontement était terrifiante, un scénario que je ne voulais même pas envisager.


La peur de leur réaction, de leur jugement, pesait lourdement sur mes épaules alors que je franchissais la porte de la salle de réunion. Je me sentais comme un funambule sur un fil ténu, prêt à basculer dans le vide à tout moment.


Pourtant, malgré mes craintes, je savais que je devais parler, que je devais partager ma vérité, peu importe les conséquences. Car au fond de moi, je savais que je méritais d'être vu, entendu et respecté pour qui je suis réellement.


Les mots que j'avais tant répétés dans ma tête ont jailli de ma bouche, comme une prière murmurée dans l'obscurité de ma peur. J'ai vu les regards surpris, les sourcils froncés, les lèvres pressées dans une ligne fine de perplexité. Mais au milieu de cette confusion, j'ai également vu quelque chose de plus profond, quelque chose de plus humain : l'empathie.

Mes collègues ont tendu une main tremblante vers moi, offrant un soutien incertain mais sincère. Leurs paroles étaient teintées d'incertitude, de questions sans réponses, mais derrière cette incertitude, il y avait un désir ardent de comprendre, de soutenir, de tendre la main dans l'obscurité de mon expérience unique.


La promesse de leur soutien était comme un phare dans la tempête, une lueur d'espoir dans l'obscurité de mes peurs les plus profondes. Bien que le chemin à parcourir soit encore long, semé d'obstacles et d'incertitudes, je sais que je ne suis pas seul. Avec leur aide, leur compréhension, nous pouvons avancer ensemble vers un avenir où chacun est libre d'être qui il est vraiment, sans crainte ni jugement. Et pour cela, je suis infiniment reconnaissant.


Extrait du journal personnel (souvenirs) de Samuel

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