Quand je pense à ma mort, une question curieuse me vient à l'esprit : quelle sera l'identité de mon âme ? Conservera-t-elle son genre actuel ou retrouvera-t-elle celui qui m'a été assigné à la naissance ?
En tant que personne dont l'identité de genre est au cœur de mon être, cette interrogation me pousse à réfléchir profondément. Est-ce que mon âme reflétera qui je suis aujourd'hui, ou bien est-ce qu'elle reviendra à une version antérieure de moi-même ?
Pour certains, l'idée que l'âme puisse maintenir son genre assigné à la naissance peut sembler réconfortante, voire intuitive. Cela peut découler de croyances religieuses ou culturelles qui accordent une importance particulière à ce genre. Mais pour moi, cela peut parfois susciter des sentiments de conflit, car mon identité de genre actuelle est profondément ancrée en moi.
D'un autre côté, l'idée que mon âme puisse refléter mon identité de genre actuelle offre un sentiment de validation et de continuité. Mon genre est une partie essentielle de qui je suis, et l'idée qu'il puisse être préservé dans l'éternité apporte un sentiment de paix.
Cependant, la question de l'identité de l'âme après la mort reste un mystère. La spiritualité et la philosophie offrent une multitude d'interprétations, mais la vérité reste insaisissable. Peut-être que l'âme transcende les concepts binaires de genre, nous rappelant que notre humanité est bien plus complexe que nous ne le pensons.
Quelle que soit la réponse à cette question, ce qui importe vraiment, c'est de permettre à chacun d'explorer et de vivre sa vérité. L'essentiel est d'embrasser notre humanité dans toute sa diversité, cultivant la compassion et le respect envers les autres, quel que soit leur genre ou leur identité. Après tout, c'est peut-être là que réside la véritable essence de l'âme.
Extrait du journal personnel (2024) de Samuel
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