Réflexion
“Tout est affaire de décor
Changer de lit, changer de corps
A quoi bon puisque c’est encore Moi qui moi-même me trahis”
Ces vers expriment profondément le sentiment de monotonie et de désillusion qui peut parfois accompagner le changement apparent dans nos vies. Ils mettent en lumière la réalité selon laquelle, peu importe les transformations extérieures que nous apportons, nous restons toujours les mêmes à l'intérieur.
Ils nous invitent à réfléchir sur la nature du changement et sur la quête de bonheur et de satisfaction personnelle. Changer de décor, de lit, ou même de corps, ne peut pas altérer fondamentalement qui nous sommes. Si nous ne faisons pas la quête de bonheur et de satisfaction personnelle., à nos insécurités et à nos contradictions, peu importe où nous allons ou ce que nous faisons, nous serons toujours confrontés à nous-mêmes.
Cependant, il y a aussi une note de résignation dans ces vers. La phrase "à quoi bon puisque c'est encore moi qui moi-même me trahis" souligne le sentiment d'impuissance face à notre propre nature. Peut-être que malgré nos efforts pour changer, nous sommes condamnés à répéter les mêmes erreurs, à nous tromper nous-mêmes, à retomber dans les mêmes schémas de pensée et de comportement.
Cependant, ces vers peuvent également être interprétés comme une invitation à la réflexion introspective. Plutôt que de chercher le bonheur à l'extérieur, peut-être que la clé réside dans l'acceptation de soi, dans la compréhension de nos propres motivations et dans le travail sur nous-mêmes. Peut-être que le véritable changement commence par une transformation intérieure, par un voyage vers l'authenticité et la vérité de qui nous sommes vraiment.
Extrait du journal personnel (souvenirs) de Samuel
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